Éléonore Weber - © TFP

Dans une vie antérieure, Éléonore Weber a fait des études de philosophie à l’EHESS et écrit des discours pour une parlementaire. Elle bifurque un beau jour pour se consacrer entièrement à son désir premier : explorer différentes écritures, cinématographique et théâtrale. Autant de croisements suscitant cette identité mouvante qui lui tient seul lieu de repère. Elle rencontre le Théâtre de Folle Pensée autour d’une commande pour le festival des Naissances en 2000 et renouvelle cette expérience d’un espace de travail où tenter ne serait pas trahir, sur la commande suivante.

En 2003, elle écrit un texte pour les Pièces d'identité : Décadrages.


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Diplômée de philosophie politique, Weber réalise un film documentaire tourné en Algérie Silence dans le fortin (2002) et deux films de fiction Temps morts ( 2005, court-métrage) et, après un séjour au centre des écritures cinématographiques du Moulin d’Andé, Les Hommes sans gravité (2007, moyen métrage).

En tant qu’auteur, Eléonore écrit deux pièces Manège (2001) et Décadrages (2003), toutes deux mises en scène par Annie Lucas.

En 2004, sa mise en scène de Je m’appelle Vanessa de Laurent Quinton, immerge acteurs et spectateurs dans une même installations vidéo. Dans Tu supposes un coin d’herbe (2005), Weber réussit à rassembler toutes ses activités mêlant image, texte et mise en scène pour nous présenter un portrait du monde actuel où chacun devient étranger à lui-même. Eléonore continue cette exploration de l’espace mental dans sa mise en scène de sa pièce Rendre une vie vivable n’a rien d’une question vaine (2007, présentée au Festival d’Avignon). Weber est également l’auteur de textes de chansons sur le dernier album des Valentins Juke-Box.